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Livret d'accueil élémentaire

Retrouvez tous les éléments du livret d'accueil de l'élémentaire Armand Carrel dans la rubrique "Bien vivre à l'élémentaire"...
 

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Ecole primaire Armand Carrel

43, rue Armand Carrel - 75019 Paris
Tel : 01 42 08 47 35
Directeur : Daniel Petit

Ecole maternelle Armand Carrel
47, rue Armand Carrel - 75019 Paris
Tel : 01 42 02 76 51
Directrice : Muriel Six

9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 20:00
D'un côté, un ministre de l'éducation ayant assuré qu'il était prêt à "surinvestir" dans l'enseignement primaire, là où les difficultés sont concentrées. De l'autre, au coeur d'un quartier populaire, le sentiment d'un désengagement de l'Etat. Enseignante, Sabine Gessain occupe, à l'école de la rue Pajol, dans le 18e arrondissement de Paris, un poste de soutien en lecture pour les élèves en difficulté. Selon les syndicats, les cinq postes de ce type à Paris seraient supprimés à la rentrée.

L'information n'est pas confirmée, mais elle nourrit les craintes devant la "réforme Darcos". Même sans ce cas particulier, l'école Pajol serait "en lutte" et "occupée" par des parents mécontents, solidaires des grèves des enseignants.

GRÈVE TOURNANTE

Parti, à la base, sans mot d'ordre syndical, un mouvement d'occupation d'écoles s'est installé dans la capitale. Les protestataires dénoncent, pêle-mêle, le "démantèlement de l'école", la "casse du service public", les suppressions de postes, les nouveaux programmes, les stages de remise à niveau pour les élèves en difficulté, ou le nouveau fichier central "Base élèves".

Depuis le 15 mai, les enseignants de l'école Pajol observent une grève tournante reconductible, suivie chaque jour par un quart à un tiers d'entre eux. La situation est similaire dans la plupart des écoles voisines.

Vendredi 6 juin, une dizaine de parents et quelques enseignants sont encore présents vers 19 heures. Mère d'une élève en CE2, Cécile Delaroue, traductrice, représentante des parents élue sur une liste indépendante, indique : "Je n'ai pas rencontré, depuis un mois, de parents hostiles à la grève". Selon Bernard Dubois, un des responsables de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) de Paris, "une cinquantaine d'écoles sont perturbées par roulement", et le mouvement, "d'abord centré dans les 18e, 19e et 20e arrondissements parisiens, s'étend à d'autres quartiers".

Le rectorat, qui coiffe 771 écoles à Paris, refuse de confirmer ces chiffres. "Il s'agit essentiellement d'occupations du bureau des directrices ou directeurs, sans incidence sur le bon fonctionnement de la scolarité", remarque-t-on dans les services académiques. Mais dans une autre école du 18e, la directrice fait état d'une grève reconductible suivie par un tiers de l'équipe depuis plus d'un mois.

"Il y a une effervescence dans certaines écoles"
, commente Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU. Selon lui, parents et enseignants, au-delà des cercles militants, "ont le sentiment que les différentes réformes en cours vont toutes dans le sens du dénigrement de l'école primaire". Le mouvement prépare, vendredi 13 juin, "la nuit des écoles occupées", qui se traduirait par l'occupation de 1 000 établissements. Parti d'Angers, ce mot d'ordre a gagné les départements de l'Ouest, puis de la région parisienne.

Luc Cédelle et Catherine Rollot (lemonde.fr - 7 juin 2008)

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26 mai 2008 1 26 /05 /mai /2008 20:54

Le Conseil supérieur de l'Education (CSE), instance consultative représentative du monde éducatif, a voté jeudi la suspension du projet de nouveaux programmes du primaire prévus pour la rentrée, a-t-on appris auprès de l'un des participants.

"Une demande de suspension du projet de programmes du primaire a été votée à 40 voix +pour+, 9 +contre+", a affirmé à l'AFP Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU. Il y a également eu "une abstention et deux organisations n'ont pas pris part au vote", a-t-il ajouté.

Le CSE est un organe uniquement consultatif, composé de 97 membres représentant l'ensemble de la communauté scolaire et universitaire. Sur tout ce qui concerne l'école, il donne son avis au ministre, qui peut ne pas en tenir compte.

Parmi les organisations ayant voté "pour" la suspension des programmes, figurent la FSU, l'Unsa-Education, le Sgen-CFDT pour les syndicats de l'Education, la FCPE (parents d'élèves), l'UNL (lycéens), l'Unef (étudiants) ou encore la Ligue de l'enseignement, a précisé M. Moindrot.

Le Snalc-Csen, classé traditionnellement à droite, a voté "contre", a dit M. Moindrot.

Depuis sa présentation par le ministre en février, le projet de programmes du primaire est contesté par une vingtaine d'organisations, dont les trois principaux syndicats du primaire et la FCPE, qui critiquent l'"inadaptation et l'alourdissement des contenus, l'affaiblissement de leur dimension culturelle" ou encore la "conception mécaniste des apprentissages".

Lundi, le Haut conseil de l'Education, consultatif lui aussi, a remis lundi au ministre de l'Education un avis favorable, approuvant notamment le fait que ces programmes soient "centrés sur les fondamentaux" et que l'accent soit "mis en particulier sur la maîtrise de la langue française".

Dépêches de l'Education (jeudi 22 mai 2008)

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 21:29
C'est une première.

Après des années de débat, l'histoire des arts sera enseignée dans toutes les classes du primaire à partir de la rentrée de septembre. Puis au collège l'année suivante.

Trois principes sont acquis : toutes les disciplines sont concernées (peinture, sculpture, architecture, photographie, cinéma, design...) ; il n'y aura pas d'horaires ni d'enseignants spécifiques ; l'enseignement devra s'appuyer sur les oeuvres. Mais le projet inquiète, et plusieurs questions ne sont pas réglées à cinq mois de la rentrée. Beaucoup craignent notamment la disparition de la pratique artistique, au profit de la théorie.

Le monde du 14-mai 2008
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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 21:25
A quelques mois de son entrée officielle dans les écoles, l'histoire des arts fait l'objet d'intenses spéculations. En septembre, cette nouvelle discipline, voulue par le président de la République, fera son apparition dans toutes les classes du primaire. L'année scolaire 2009-2010, les collèges lui ouvriront ses portes. Pourtant des syndicats aux associations disciplinaires et aux différents services du ministère, un épais brouillard semble recouvrir ce vaste chantier.

Depuis six mois, les documents n'ont pas manqué. En décembre 2007, l'inspecteur général Eric Gross a fourni une série de propositions. Le 30 janvier, les ministres de l'éducation et de la culture, Xavier Darcos et Christine Albanel, ont présenté au conseil des ministres leurs conclusions. Depuis lors, les programmes de l'école primaire ont été officiellement dévoilés, ceux du collège ouverts à la concertation. Enfin, le 8 mai, la circulaire d'orientation spécifique a été publiée au Bulletin officiel (BO) de l'éducation nationale. Avec toujours le même sentiment de flou.

FAIRE SAUTER LES CLOISONS

Les contours sont pourtant définis. Pas question de limiter cet enseignement à la classique et très universitaire "histoire de l'art" (peinture, sculpture, architecture). La musique, mais aussi les arts de la scène (théâtre, danse), de la rue, la photographie, le cinéma, le design, l'urbanisme sont convoqués au banquet. Pas question non plus de lui attribuer un horaire spécifique ou un corps particulier d'enseignants. Destiné à tous les élèves, il devra être porté par tous les professeurs, invités à faire sauter les cloisons disciplinaires pour travailler ensemble. Enfin, pour faire acquérir aux élèves les "repères historiques et méthodologiques indispensables", les enseignants devront s'appuyer avant tout sur les oeuvres. Une façon de privilégier une approche sensible et d'éviter un enseignement exclusivement théorique et magistral.

Trois grands principes, donc, a priori acceptables. Qui viendrait contester à la musique ou au cinéma son importance historique ? Qui ne verrait l'apport des lettres, de l'histoire ou même des sciences à la compréhension d'un mouvement comme le surréalisme ? Qui oserait reléguer au second plan la sensibilité des élèves ? Mais rien n'est simple à l'éducation nationale. Le contexte budgétaire et une série d'annonces contradictoires sont venus brouiller le message.

Ce furent d'abord deux chiffres, annoncés par les ministres : au collège, l'histoire des arts représentera 25 % des horaires d'histoire et 50 % des heures d'éducation artistique. Habitués des programmes surchargés, les historiens ont haussé les épaules. Mais les professeurs de musique et d'arts plastiques sont tombés des nues.

"Pourquoi 50 % ? D'où sort ce chiffre ?
, s'interroge Yolande Barbier, présidente de l'Association des professeurs de musique. Nous n'avons jamais été consultés. L'histoire des arts, nous ne sommes pas contre. Replacer une oeuvre dans son contexte historique, géographique, social, nous l'avons toujours fait. Mais 50 % ? Quelle place laisse-t-on à l'expérience, à la pratique ?"

Ce fut ensuite la première mouture des nouveaux programmes de l'école, mise en ligne le 20 février. Derrière une définition très traditionnelle, le texte énumérait, pour chaque période historique, une série d'oeuvres dans laquelle "le maître" devait "puiser". Cette fois, le grondement a été général. Les profs ont dénoncé leur infantilisation. Les inspecteurs généraux et hauts fonctionnaires ont critiqué le contresens. "C'était absurde, tempête encore Philippe Joutard, ancien recteur et membre de la commission qui a conçu le dispositif d'histoire des arts. Nous nous escrimons à promouvoir l'initiative des enseignants et l'autonomie des élèves et, là, on faisait exactement l'inverse." La liste a été supprimée de la version publiée le 29 avril. Mais l'épisode a laissé des traces.

LE SILENCE DU MINISTÈRE

Ce furent enfin les annonces de suppressions de postes et d'options dans l'enseignement secondaire. "L'objectif est clair : faire disparaître notre discipline de l'éducation nationale, s'emporte Danièle Salamand, présidente de l'Association des professeurs d'arts plastiques. On confie l'histoire des arts à tous les profs, les pratiques artistiques à des intervenants extérieurs, on multiplie les partenariats avec les collectivités territoriales... Le plan d'attaque est prêt. Ensuite, on pourra conformer les élèves à l'industrie culturelle locale." Pour preuve, insiste-t-elle, la nouvelle épreuve d'enseignement artistique proposée au brevet. Selon le BO du 8 mai, les élèves pourront "valoriser une pratique personnelle, développée dans ou en dehors de l'école".

Autant d'inquiétudes encore amplifiées par le silence du ministère de l'éducation. Les nouveaux programmes d'histoire, de lettres et d'enseignements artistiques au collège, mis en concertation fin avril, sont tous teintés d'histoire des arts. "Mais nous ne disposons d'aucun texte de cadrage", regrette-t-on au SNES. Un document de 11 pages, que le Monde a pu consulter, a pourtant été rédigé par la commission chargée du projet. De portée assez générale, aurait-il pu rassurer les enseignants ? On ne le saura pas. La direction des enseignements scolaires a décidé, contrairement aux autres programmes, de ne pas le publier pour concertation. "On entretient la confusion et la méfiance", soupire Roland Hubert, chargé des programmes au SNES. "On crée des problèmes inutiles", s'étonne l'ancien recteur Joutard.

Nathaniel Herzberg (Lemonde.fr - 13 mai 2008)
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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 10:55

M. Philippe Richert (UMP - Bas Rhin), rapporteur de la commission des affaires culturelles, se félicite des modifications apportées par le ministre de l'éducation nationale aux projets de nouveaux programmes du primaire.
Les propositions formulées par la commission des affaires culturelles, présidée par M. Jacques Valade (UMP-Gironde), le 16 avril dernier ont en effet été très largement retenues :

- la nouvelle présentation liminaire apporte toutes les précisions nécessaires pour dissiper les malentendus qu'avait pu faire naître l'effort de condensation et de clarification des textes ;

- la quatrième heure de sport ne sera pas prise sur les 24 heures d'enseignement chaque semaine, mais intégrée à l'accompagnement éducatif ;

- les sept piliers du socle commun de connaissances et de compétences sont désormais pleinement pris en compte ;

- le rôle de l'expérimentation dans les sciences a été conforté et une attention particulière a été accordée à l'étude concrète de l'unité et de la diversité du vivant, qui permet une véritable « approche sensible de la nature » ;

- la place de la grande section de maternelle a été clarifiée ;

- l'histoire des arts comprend désormais une référence explicite au cinéma.

En conséquence, M. Philippe Richert (UMP - Bas Rhin) estime que la nouvelle rédaction des programmes permet de lever l'essentiel des réserves formulées par la commission des affaires culturelles. Il considère que la concertation, exemplaire, a permis d'apporter de vraies modifications et de rééquilibrer les textes proposés.

Source : www.senat.fr (communiqué du 30 avril 2008)

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 09:25
Suite aux nouvelles modifications apportés aux nouveaux programmes scolaires de l'enseignement élémentaire, les syndicats d'enseignants ont dénoncé une vison "passéiste" de l'école. La nouvelle mouture des programmes de l'enseignement primaire "ne change pas les défauts de conception du projet", "au-delà de retouches cosmétiques", estime le SE-Unsa. Pour le SNUipp-FSU, contrairement aux promesses de M. Darcos sur la liberté pédagogique des enseignants, le texte demeure trop prescriptif. Pour le Sgen-CFDT enfin, le ministre essaye de "concilier l'inconciliable" entre deux visions de l'école, celle dite des "pédagogistes" et celle d'"une nébuleuse qui fait son lit depuis des années d'une prétendue faillite de l'école".

Par ailleurs, selon un sondage sur la "perception des nouveaux programmes de l'école primaire par les parents d'élèves", effectué les 10 et 11 avril 2008 par l'institut TNS-Sofres pour le ministère de l'Education nationale, 80% des parents jugent que l'école primaire prépare bien les enfants à l'entrée en sixième. Interrogés sur le recentrage des apprentissages de l'école primaire sur les savoirs essentiels (lire, écrire, compter), 81% des sondés y sont favorables contre 7% des parents qui jugent que cela va "dans le mauvais sens". Ce sondage a été réalisé auprès de 500 parents d'élèves du premier degré.


Source : Le Monde, 20 minutes, Le Figaro

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 09:25

La Ligue de l'Enseignement, qui fédère des milliers d'associations complémentaires de l'Ecole, a estimé mercredi que les nouveaux programmes de l'école primaire traduisaient une démarche qui a "ouvert la porte à tous les lobbies du +c'était mieux avant+".

Présentée la veille par Xavier Darcos, la version finalisée de ces nouveaux programmes, resserrés sur les apprentissages fondamentaux, "traduisent une certaine vision de l'Ecole avec par exemple +la question de l'identité nationale+ et le +rétablissement de normes+", a déploré la Ligue de l'Enseignement, dans un communiqué. Elle a en outre estimé qu'ils étaient "en totale contradiction avec le socle commun".

"La Ligue reconnaît la perte de repères orthographiques des élèves, mais elle estime que cela ne peut se résoudre par une +multiplication des dictées+", a-t-elle ajouté, en précisant qu'elle plaidait "aujourd'hui pour que les élèves, les parents et les pratiques enseignantes pèsent davantage dans le débat".

Elle s'est en outre inquiétée de ce que l'extension à la rentrée prochaine de l'accompagnement éducatif (après 16H00) aux écoles primaires classées en ZEP ne concerne que le soutien scolaire, faute de "structure identifiée" pour l'élargir aux activités culturelles et sportives.

Source : www.vousnousils.fr

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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 20:50
Des horaires légèrement diminués. Pour établir les nouvelles grilles horaires qui lui étaient réclamées par les enseignants, le ministère a dû sacrifier l'heure supplémentaire de sport promise pendant l'été 2007. L'horaire hebdomadaire de cette discipline ne sera pas porté de 3 à 4 heures comme prévu. Une mesure indispensable, explique-t-on dans l'entourage de Xavier Darcos, pour avoir "un peu d'air". La suppression des cours du samedi matin à partir de la rentrée 2008 fera baisser de 26 heures à 24 heures la durée hebdomadaire des enseignements reçus par l'élève à l'école primaire. Son temps annuel d'enseignement est fixé à 864 heures, contre 936 jusqu'à présent.

Des contraintes hebdomadaires seulement pour le français et les mathématiques.
L'horaire hebdomadaire de français au cycle 2 (CP, CE1) est fixé à 10 heures, et à 5 heures en mathématiques. Il reste donc en moyenne, par semaine, 9 heures pour toutes les autres matières. Au cycle 3 (CE2, CM1, CM2), l'horaire de français est de 8 heures, celui de mathématiques de 5 heures, tout le reste devant être traité en 11 heures, toujours en moyenne hebdomadaire. L'enseignement annuel de l'histoire des arts est fixé à 20 heures.

Le ministère n'avait pas donné d'horaires par discipline lors de la présentation des projets de programmes. Il s'est heurté à la difficulté à concilier la réduction de deux heures par semaine et l'introduction de nouveaux enseignements : instruction civique et morale, histoire des arts. En outre, M. Darcos a fait du volume accordé à chaque discipline un élément de négociation pour la finalisation des programmes.

La logique retenue consiste à ne donner des horaires contraignants que pour le français et les mathématiques. La souplesse accordée pour les autres disciplines vise à permettre aux enseignants d'organiser l'enseignement en fonction de leurs projets pédagogiques en "blocs horaires adaptés et variables selon les semaines et les mois".

Pas de confusion entre maternelle et cours préparatoire.
La spécificité de l'école maternelle, son rôle de "préparation" aux apprentissages, sont réaffirmés. L'apprentissage de la lecture est réservé au cours préparatoire, contrairement à ce qui avait été envisagé au départ. La partie consacrée, en grande section de maternelle, au "principe alphabétique" (les correspondances entre lettres et sons) a été récrite "pour éviter toute assimilation à un apprentissage précoce de la lecture". Cet ajustement écarte le grief fait au ministre de l'éducation de vouloir lancer dès la maternelle une compétition entre élèves.

Priorité aux acquis plutôt qu'aux méthodes.
La liberté pédagogique des enseignants est réaffirmée par ces textes, qui ne prescrivent aucune méthode particulière. Cette liberté d'enseignants "pleinement responsables" aura pour contrepartie de nouvelles modalités d'inspection des maîtres, "davantage centrées sur l'évaluation des acquis des élèves".

Luc Cédelle (LeMonde.fr - 29 avril 2008)

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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 20:42
Xavier Darcos amende sa réforme mais en maintient les grandes lignes

Centrés sur la maîtrise de la langue française, les nouveaux programmes de l'école primaire pour la rentrée 2008 ont été présentés par le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, mardi 29 avril. Le gouvernement avait affiché fin 2007 la volonté de diminuer de moitié en cinq ans le nombre d'élèves en échec scolaire lourd à l'entrée au collège.

Après plusieurs semaines de débats et de consultation des enseignants, M. Darcos a tenu compte de la plupart des critiques émises envers sa réforme. La version, largement amendée, des nouveaux programmes est de nature à faire baisser la tension chez les professeurs des écoles, parmi lesquels la protestation n'a cessé de monter depuis la publication du projet, le 20 février. Les syndicats d'instituteurs ont été les premiers à lancer un mot d'ordre de grève, pour la journée d'action du 15 mai, à laquelle ont appelé les fédérations de l'éducation. La pétition " Copie à revoir ", lancée par dix-neuf organisations (syndicats et mouvements pédagogiques) contre le projet de nouveaux programmes, a recueilli 31 000 signatures.

Les nouveaux textes ne remettent pas en question les principes annoncés par le ministre dès le début : des programmes " lisibles par tous ", plus courts, resserrés sur les " fondamentaux ", donnant la priorité à la maîtrise de la langue et insistant sur la notion d'entraînement systématique. M. Darcos écarte toute idée de recul et parle d'" enrichissement " du projet, qu'il attribue principalement à la prise en compte de la consultation des enseignants, organisée en mars dans les écoles. Les 1 100 synthèses issues de ces consultations doivent être accessibles sur le site Internet du ministère à partir du 29 avril. " Nous avons été très attentifs à ce qui nous a été dit. Tous les enseignants des écoles en France ont été consultés, déclare au Monde le ministre de l'éducation. Contrairement au procès d'intention qui nous a été fait, tout n'était pas joué d'avance. "

Parmi les " points positifs ", le ministère classe la lisibilité des programmes et la précision des contenus et des objectifs d'enseignement, déclinés en progressions annuelles détaillées. Dans les points " à améliorer ", il cite le manque de visibilité du " socle commun des connaissances " ainsi que des " progressions jugées trop rapides ou trop ambitieuses sur certains points ". Le ministère dit avoir tenu compte des " recommandations " émises par l'Académie des sciences, qui avait insisté sur la place de " l'expérimentation ".

La nouvelle version écarte toute confusion entre la fin de la maternelle et le début du CP, particulièrement en ce qui concerne l'apprentissage de la lecture, et tend à éliminer les autres points de discorde.

Les documents portant sur les " progressions " annuelles des élèves étaient jugés trop contraignants. Ils doivent désormais " fournir des repères " aux enseignants pour organiser le travail, et non pour définir des normes d'évaluation des élèves à la fin de chaque année. Par ailleurs, les programmes et progressions " respectent l'organisation de la scolarité en trois cycles " : maternelle, grande section, CP, CE1, CE2, CM1, CM2.

La référence au " socle commun des connaissances ", issu de la loi d'orientation d'avril 2005, est désormais explicite : toutes les connaissances et compétences énumérées dans les programmes sont déclinées dans le cadre des sept grands domaines du socle commun. En français, les progressions du cycle 3 (CE2, CM1, CM2), jugées trop lourdes par beaucoup d'enseignants, ont été remaniées : la maîtrise de la voix active et passive, la conjugaison au passé antérieur ou au subjonctif présent, sont reportées au collège. Mais le plus-que-parfait, le futur antérieur et le conditionnel présent sont maintenus au CM2.

D'autres apprentissages sont déplacés d'une classe à l'autre : la distinction entre phrase simple et complexe passe du CM1 au CM2 et l'approche de la coordination débute au CE2 plutôt qu'au CE1. En mathématiques, la " résolution de problèmes ", que beaucoup pensaient reléguée au second plan, voit son rôle réaffirmé à tous les niveaux.

Au CP, seule la table de multiplication par 2 est demandée. Les tables par 3,4 et 5 sont reportées au CE2. Concernant la division, autre sujet de polémique, son " sens " reste l'objet d'une " approche " au cycle 2 (grande section, CP, CE1) mais l'apprentissage de la technique opératoire est reporté au cycle 3. En sciences, " l'intérêt de l'approche expérimentale " est souligné, de même que la nécessité d'une " approche sensible de la nature ".

En histoire, la chronologie est " systématiquement abordée à partir du cycle 3 ", et la Déclaration des droits de l'Homme, oubliée dans la précédente version du programme, est rétablie. Dans le domaine de l'histoire des arts, auquel a été intégré le cinéma, il est désormais fait référence à des " types d'oeuvres " plutôt qu'à des exemples précis.

" LIBERTÉ PÉDAGOGIQUE "

M. Darcos souligne qu'il n'a pas dévié de ses objectifs. " L'essentiel de ce que nous voulions se trouve toujours dans ces textes ", assure-t-il, en citant la " précision des contenus ", associée à la " liberté pédagogique " laissant aux enseignants le choix des méthodes.
Rappelant sa volonté de " retrouver le consensus liant l'école et les familles ", M. Darcos annonce qu'un livret intitulé " Mon enfant à l'école ", comprenant les programmes, les dispositifs d'accompagnement éducatif et les droits des parents, sera tiré à 4 millions d'exemplaires et distribué à toutes les familles.

Dans un texte de " présentation " des programmes, le ministère dissipe certains reproches de fond. Ainsi, il indique que le découpage en disciplines " ne constitue pas un obstacle à l'organisation d'activités interdisciplinaires ou transversales ", même s'il " n'en est pas moins nécessaire de réserver un horaire spécifique à l'apprentissage structuré et explicite du vocabulaire de la grammaire et de l'orthographe ". Il souligne que " le professeur des écoles ne saurait être un simple exécutant : à partir des objectifs nationaux, il doit inventer et mettre en oeuvre les situations pédagogiques qui permettront à ses élèves de réussir (...) ". Enfin, il affirme que " l'accès au sens et l'acquisition des automatismes ne sont pas antinomiques : c'est aux enseignants de varier les approches et les méthodes pour lier ces deux composantes de tout apprentissage ".

Luc Cédelle (Le monde.fr - 30 avril 2008)
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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 20:35
Tout en maintenant cette réforme applicable à la rentrée 2008, Xavier Darcos a tenu compte de la plupart des critiques émises envers ses projets de nouveaux programmes de l'enseignement primaire.

Présentée mardi 29 avril 2008 par le ministre de l'éducation lors d'une conférence de presse, la nouvelle version de ces textes est de nature à faire baisser la tension dans l'enseignement primaire, où la protestation n'avait cessé de monter depuis leur publication le 20 février.
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