De nouveaux services pour mieux se soigner

Une Maison de santé à la porte de Pantin, le Centre médical Stalingrad avec de nouveaux espaces dentaire et « kiné », bientôt un cabinet médical boulevard Macdonald… L’offre de santés ’étoffe dans le 19e.

Elle a ouvert ses portes le 3 février au sein de l’Hôpital Jean-Jaurès, au 9-21 Sente des Dorés. Dans un espace de 376 m2 avec rez-de-chaussée accessible aux personnes handicapées,

la Maison de santé pluridisciplinaire Jean-Jaurès regroupe 4 médecins généralistes, 3 kinésithérapeutes, 2 infirmiers et une sage-femme. La Maison de santé, conventionnée

en secteur 1 est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h 30 et le samedi de 9 h à 13 h. La

Maison médicale de garde prendra le relais dans les mêmes locaux avec un médecin de garde pour assurer une continuité des soins 7 jours sur 7. La maison médicale de garde assure les consultations de médecine générale urgente du lundi au vendredi de 20 h à 23 h et les samedis de 14 h à 20 h et les dimanches et jours fériés de 9 h à 20 h.

www.mspjeanjaures.com

www.maisonmedicaledegarde-paris.fr

CENTRE MÉDICALSTALINGRAD

Le Centre Médical Stalingrad de la CRAMIF (Caisse Régionale d’Assurance Maladie Île-de-

France), qui dispose déjà de consultations de médecine générale et spécialisées ainsi que d’un

centre d’imagerie médicale, vient d’ouvrir deux espaces entièrement rénovés et nouvellement équipés : le centre dentaire propose désormais 6 fauteuils et l’espace kinésithérapie dispose de 15 box et de nombreux équipements de rééducation. Les soins sont garantisau tarif conventionné « Sécurité sociale ». Des paiements échelonnés sont proposés pour les soins dentaires. Le centre est ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h et le samedi de 8 h 45 à 12 h 15.

Accueil : 01 40 05 67 43

Centre dentaire 01 44 65 75 65

Kinésithérapie 01 40 05 30 22

Imagerie Médicale 01 40 05 67 68

 La Maison Médicale de Garde assure des consultations urgentes en médecine générale pendant les horaires de fermeture des cabinets médicaux, effectuées par des médecins généralistes qui ont leur cabinet dans le secteur nord-est de Paris et qui assurent ainsi un tour de garde.

Les médecins de la maison médicale de garde  sont aptes à recevoir les patients de tout âge (nourrissons, enfants, adultes) et donc toute personne qui présente un problème médical nouveau, justifiant une consultation avec un médecin pour faire le diagnostic et la prescription d’un traitement, mais qui n’a pas besoin d’une hospitalisation.

La maison  est ouverte :

• Les soirs du lundi au vendredi de 20h à 23h
• les samedis de 14h à 20h
• les dimanches et jours fériés de 9h à 20h.

A l’intérieur de l'Hôpital Jean Jaurès
9 à 21, Sente des Dorées
75019 Paris (19^e arrondissement)

• En métro : Station Porte de Pantin (ligne 5)
• En bus : Arrêt Porte de Pantin (ligne PC) et Arrêt Porte Chaumont (lignes 75 et PC)
• En voiture : Parking public de la Villette à 200 m

]Un nouveau dispositif a été mis en place par l'agence régionale de santé (ARS) pour une meilleure organisation des pharmacies les dimanches et jours fériés et la nuit.  

En quoi consiste la nouvelle organisation des pharmacies à Paris?

A partir du 1er Octobre:120 pharmacies seront ouvertes chaque dimanche et jour férié de 8 heures à 21 heures.

Ce nouveau dispositif repose actuellement sur la base du volontariat: ce sont les pharmaciens d'officine qui choisissent de participer ou non aux systèmes de garde et d'urgence.

Pourquoi un nouveau dispositif?

L'objectif de l'agence régionale de santé (ARS) est de rationaliser le système des pharmacies de garde.

Le nouveau dispositif permet une répartition égale des pharmacies la nuit et les dimanches et jours fériés dans tous les arrondissements.

Il garantit ainsi un égal accès aux médicaments à l'ensemble de la population parisienne.

Planning des gardes

Paris, le jeudi 23 septembre 2010 – Une rumeur sur le succès du Programme national nutrition santé (PNNS) et plus généralement sur l’évolution favorable de la courbe de l’obésité dans notre pays circule depuis plusieurs mois. Déjà au mois de mai, présentant un bilan de l’impact du désormais célèbre PNNS, le ministre de la Santé, Roselyne Bachelot se félicitait « d’avancées significatives », dont la stabilisation de l’obésité chez les jeunes. Mieux encore qu’une « stabilisation », c’est un recul qu’évoquent les résultats de l’enquête menée chez des enfants en grande section de maternelle en 2005-2006 rendus publics ce 21 septembre.

Le surpoids recule moins vite en ZEP qu’ailleurs

Chez ces enfants âgés de cinq à six ans, de précédentes évaluations (réalisées en 1999-2000 et obtenues de façon similaireauprès de plus de 23 000 écoliers répartis dans plus de 3 400 établissements situés dans toute la France), indiquaient que le surpoids concernait 14,4 % d’entre eux et l’obésité 3,4 %. Ces chiffres sont en 2005-2006 résolument à la baisse : « Selon les mesures de poids et de taille effectuées par les médecins et infirmières de l’Education nationale (…), 12,1 % des élèves de cinq à six étaient en surcharge pondérale, la part de l’obésité étant de 3,1 % », notent Nathalie Guignon et ses collaborateurs de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). L’étude révèle par ailleurs que les petites filles sont à cet âge plus souvent touchées que les garçons (13,8 % vs 10,5 %). Un écart plus marqué encore avait déjà été mis en évidence entre les deux sexes en 1999-2000 (16,5 % vs 12,3 %). Surtout, demeurent les inégalités sociales Ainsi, en 2005-2006, le surpoids concerne 13,9 % des écoliers dont le père est ouvrier, une proportion qui descend à 8,6 % lorsque le père est cadre. De même, en ZEP, un « indice de masse corporelle supérieur à la normale des autres enfants » est retrouvé chez 15,9 % des élèves, contre 11,9 % quand l’école est située en dehors d’une telle zone et 9,2 % pour les enfants scolarisés dans le privé. Des tendances similaires s’observent concernant l’obésité (5,1 % en ZEP contre 2,9 % dans les autres écoles publiques et 1,8 % dans le privé). D’une manière générale, la diminution du surpoids est moins marquée dans les zones les plus « difficiles » : la décrue atteint 9 % en ZEP, contre 24 % en dehors de ces localités. Aussi, les inégalités sociales face au surpoids s’accroissent-elles. Les auteurs de l’étude notent par ailleurs que ces chiffres confirment que les différences concernant le comportement alimentaire et les habitudes de vie en général apparaissent marquées dès le plus jeune âge.

La télé, première complice de l’obésité

Ce n’est pourtant pas lorsqu’on observe la consommation de boissons sucrées ou de légumes que l’on note les plus grandes différences entre les cadres et les ouvriers. Il apparaît même que chez les premiers, la consommation de breuvages sucrés est plus fréquente que chez les seconds. Ainsi, 64 % des enfants de cadres boivent quatre fois par semaine ou plus ce type de boissons, contre 49 % chez les ouvriers. En outre, si les légumes sont plus souvent présents à la table des plus favorisés (83 % des enfants de cadre en mangent quatre fois par semaine et plus), ils ne manquent pas cruellement chez les classes sociales moins aisées (64 % des enfants d’ouvriers en font de même). La grande différence se retrouve dans le temps passé devant la télé : 72 % des enfants de cadre passent moins d’une heure par jour devant le petit écran, un temps limité qui ne concerne que 49 % des fils et filles d’ouvrier. Corroborant ces données, l’étude relève que les « enfants qui passent plus d’une heure par jour devant un écran ont un risque de surpoids supérieur de 30 % à ceux qui y passent moins d’une heure ».

Contre l’obésité, les Français ne se déconcentrent pas

Ces chiffres en tout état de cause confirment la spécificité française face au surpoids et à l’obésité, ces troubles ne semblant pas connaître dans l’hexagone l’inexorable progression qui prévaut ailleurs. Cette particularité avait déjà été évoquée en début de semaine par une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC). Ce dernier observait notamment comment l’attachement des français pour trois repas structurés par jour semblait protéger notre population d’une obésité toujours croissante aux Etats-Unis. Les auteurs soulignaient ainsi que : « La déconcentration, c'est-à-dire le transfert des apports énergétiques des repas formels vers les autres prises alimentaires apparaît ainsi, en France, comme un phénomène relativement mineur et qui n’augmente pas ». De fait, selon cette étude, les « prises hors repas » concentrent 9,5 % des apports énergétiques quotidiens dans notre pays, contre 21,6 % outre Atlantique.

Publié le 23/09/2010  sur JIM.fr est réservé aux professionnels de santé.